Partons ensemble à la rencontre de Mathis Oger, jeune footballeur prometteur originaire de Saint Prouant qui signait il y a quelques mois son premier contrat professionnel avec le FC Nantes.
D85 : Parles-nous un peu de toi, comment la passion du foot est-elle née ?
Mathis Oger : « Le foot a toujours été pour moi une évidence. Depuis tout petit, mon père m’a toujours emmené à ses matchs, que ce soit lorsqu’il était joueur ou même coach. J’ai toujours baigné dedans. J’ai fait du tennis pendant 3-4 ans mais quand le foot est devenu plus sérieux avec plus d’entraînements dans la semaine ça a été une évidence d’y donner la priorité. J’ai toujours aimé jouer balle au pied. »
D85 : Tu as signé ta première licence à la Jeune France Prouantaise, quels souvenirs gardes-tu de cette époque ?
MO : « J’en garde de très bons souvenirs ! C’était mes débuts dans le foot, j’y ai pris beaucoup de plaisir et on était une super bande de copains. D’ailleurs, j’ai toujours contact avec eux aujourd’hui. On était une bonne génération qui a pas mal gagné et c’est aussi ce qui nous a unis. On est restés très proches et je garde de très bons souvenirs de cette époque. »
D85 : Tu as d’abord intégré le Pôle Espoir de la Ligue des Pays de la Loire avant d’arriver au centre de formation de la Jonelière en U16. Puis tu as signé cette année ton 1er contrat pro. Qu’est-ce que ça représente pour toi cette évolution ? Étant originaire de la région, on peut imaginer que c’est une fierté d’évoluer sous les couleurs des canaris ?
MO : « Je ne m’en rendais pas trop compte au début. C’est après avoir signé mon 1er contrat pro que j’ai commencé à en prendre conscience. C’est une très grande fierté pour moi et une très belle réussite. Je sais que c’est très dur d’en arriver là et que peu de joueurs y arrivent. Je suis très content du chemin que j’ai parcouru jusqu’ici. D’autant plus que le FC Nantes c’est mon club de cœur, je les soutiens depuis mon plus jeune âge. Donc signer mon premier contrat pro avec ce club, c’est d’autant plus beau pour moi.
Mais cette fierté est partagée. Mes parents tout d’abord me suivent beaucoup et mon père se déplace presque à tous mes matchs. Je suis heureux de pouvoir partager ça avec eux.
Puis le club de Saint Prouant (aujourd’hui devenu le Boupère Mon Prouant) me suit beaucoup aussi. J’ai toujours contact avec le club et leur soutien est important pour moi. »
D85 : À ce jour, quelles sont tes perspectives d’avenir ?
MO : « Pour l’instant j’ai signé un contrat pour 3 ans. J’évolue avec la réserve et je fais quelques entraînements avec le groupe A.
Mon objectif aujourd’hui c’est de travailler pour espérer intégrer le groupe A avant la fin de mon contrat. Mais surtout, je vis l’instant présent. Je travaille, je prends du plaisir et je laisse les choses venir. On verra avec le temps comment ça évoluera. »
D85 : Si tu avais face à toi un.e jeune joueur.euse de foot passionné.e qui rêverait de faire du foot son métier, quels conseils aimerais-tu lui apporter ?
MO : « Je lui dirais qu’il/elle est jeune. Il ne faut pas se prendre la tête, ne pas penser juste au football et se dire qu’on va percer. Il faut simplement prendre du plaisir. À l’époque, je ne me disais pas que j’allais signer un contrat professionnel. J’ai profité de chaque instant jusqu’à celui-ci. Alors c’est vraiment le message que j’aimerais donner. Il faut travailler tout en gardant le plaisir de jouer et laisser les choses venir. »
Pour en savoir plus sur Mathis Oger, retrouvez ci-dessous une interview : Mathis Oger, made in FC Nantes
©FC Nantes – Arnaud Duret
©FC Nantes – Arnaud Duret
